Ultra trail Grand Raid des Cathares – à Carcassonne – jeudi 27 octobre 2024
Jeudi 25 octobre
Ultra trail
Grand Raid des Cathares à Carcassonne
Récit de Nicolas Broyer et un nouvel exploit dans cet ultra trail de 158km et 7000m de d+
Ce jeudi, parmi 180 coureurs, je me présentais au départ du Grand Raid des Cathares, , devant la cité médiéval de Carcassonne pour une boucle de 158km et 7000m d+ . Objectif finir et passer passer en 30h. Un certain Patrick Montel donne le départ de cette 10ème édition.
Mon « plan de course » était de partir sans forcer et passé la nuit sans encombre, 50 premiers km et 2000m d+ pour nous emmener à la première base de vie ne sont pas difficiles, abordable, pas technique, seulement un énorme brouillard ou on ne voyait pas à 5m. J attends un groupe pour ne pas courir seul et me perdre. De toute façon, faut jamais griller des cartouches trop tôt . Les seules spectateurs, des patous qui gardent le troupeau.
J arrive au Château d Arques, en 6h40 inquiet car je suis en solo et la barriere horaire(8h00) est sélective, trempées de sueur, je me sèche et me change intégralement pour ne pas prendre froid . Va pas falloir traîné . Une boucle de 60km et +3000d+ m attends pour rallier la seconde.de base de vie
Mon plan était de faire une grosse journée, entre les 2 bases de vie, mais le jour se lève tard, j attends avec impatience, ça m’agace , que le jour se lève, à 8h00, enfin , et quelle beauté, j arrive sur le pic de Bugarach, le soleil s est levé, une mer de nuage dessous et les cimes Pyrénées qui apparaissent . Par contre difficiles à gravir, une dizaine de cordes pour nous aider à monter et descendre et de sentiers brutes pour rejoindre la seconde base de vie, impossible pour mon modeste niveau d envoyer, beaucoup d arbres couchés , de cailloux et des feuilles qui cachent les dangers. J accepte de ne prendre de risques et de ne pas blessé, il me faudra quelques cartouches pour finir. Mais le physique répond bien, confiant, j arrive à la seconde base de vie .
On m’informe que je ne dois plus m’inquiéter d être hors délais , ravi je me change encore pour aborder les 50 derniers km et 2000d+. Le 2ieme du 100km est avec moi au ravito, je lui dis de ne pas s’inquiéter si je le double dans la prochaine montée, ça fait rire tout le monde, son assistante et ses suiveurs me font aussi mon assistante, c’est top. Mais je ne le rejoindrais jamais. Je suis confiant pour finir.
Faut rallier, l arrivée, je rattrape la 1ère femme, elle ne finira pas, cuite, le parcours est plus sélectif qu’on ne le pense même si l on ne dépasse pas les 1300m. 10 km dans des prés, an milieu de vaches et cheval, puis 12 km dans la « pampa », infinissables, dans une zone militaire où il fallait se frayer un chemin des arbustes et ronces (les militaires ont changés la aravito de places à cause de glissement de terrains, +2,5km).
Plus que 10km dans les vignes , mais c est encore trop simple. Le vent et la pluie vienne se mêler à notre arrivée, avec 4 du 100km, on ne trouve pas le chemin, des fanions ne sont plus visibles, on perd 5 min, mais le décor est joli , on surplombe la citadelle toute illuminée depuis les vignes. Faut finir, chui cuit, je n arrive plus à manger depuis 30km, le mental prend le dessus. Encore un effort, passage dans la citadelle rien que pour nous, je laisse mes compagnons du 100km pour finir peinard, j ai surtout plus de jus.
Je franchis l arrivée, ravi, en 26h04, top 30 .
Après la douche, et un massage, je vais boire une mousse, et j apprends que les coureurs ont par l arrivée du 80km du samedi (les fanions ne se voyait plus, je ne n’avait pas compris comment j avais perdu 2 places dans le final) mais ça ne change rien.
Très beau périple, et un cassoulet bien mérité le lendemain.
Un grand bravo Nico
Bonne récup